S. m. (Séméiotique) le larmoiement est un effet assez ordinaire et un signe presqu' assuré de l'impulsion plus forte du sang vers la tête ; les enfants, dans qui les humeurs ont particulièrement cette tendance, ont les yeux toujours baignés de larmes, et ils fondent en pleurs à la moindre occasion. Le larmoiement, dans les maladies aiguës, est presque toujours un mauvais signe, il présage le délire ou l'hémorragie du nez ; mais, pour être signe, il faut qu'il ne dépende d'aucun vice local dans les yeux, et qu'il ne puisse être attribué à aucune cause évidente, ; alors, dit Hippocrate, il est , c'est-à-dire qu'il marque une grande aliénation d'esprit ; car les larmes qui sont excitées par quelque affection de l'âme, n'indiquent rien d'absurde, . Aphor. 52. lib. IV. Et en outre pour que le larmoiement soit un signe fâcheux, il faut qu'il paraisse dans un temps à critique ; car, lorsqu'on l'observe pendant les jours destinés aux efforts critiques, il est l'avant-coureur et le signe d'une hémorragie du nez prochaine, qui sera salutaire et indicatoire, surtout si les autres signes conspirent.
v. act. (Grammaire) c'est frapper de la main à petits coups. Voyez les articles suivants.
TAPER, terme de Coèffeuse, c'est peigner les cheveux courts contre l'ordre ordinaire, en faisant aller le peigne de la pointe à la racine : cela les enfle et les fait paraitre plus épais. (D.J.)
TAPER, Ve act. terme de Doreur ; on met le blanc en tapant, quand c'est pour dorer des ouvrages de sculpture, c'est-à-dire, qu'on le couche en frappant plusieurs coups du bout du pinceau, afin de mieux faire entrer la couleur dans les creux des ornements. (D.J.) Lire la suite...